Le bio & local.

Manger bio & local

hors domicile

Comment s’y prendre ?

Quelques conseils pour réussir son approvisionnement en produits bios et locaux.

  • 1) Bien définir ses besoins
    L'article 5 du code des marchés publics prévoit l'obligation pour l'acheteur public de définir « avec précision (…) en prenant en compte des objectifs de développement durable » ses besoins.
    Définir ses besoins permettra de mieux rédiger l'objet de son marché qui en est la traduction.

    Comment identifier ses besoins au regard de l'approvisionnement en produits bios et locaux ?
    • s'attacher à identifier les attentes des usagers de la restauration collective, notamment par rapport aux critères de saisonnalité ou à la fraîcheur des produits
    • avoir recours à des critères environnementaux : qualité des produits, saisonnalité, mode de livraison... à titre d'exemple on peut définir ainsi l'objet du marché "fourniture de denrées alimentaires issues d'un mode de production respectueux de l'environnement et destinées à réduire les impacts environnementaux de la consommation alimentaire"
    • identifier ses besoins en tenant compte de son environnement économique : bien connaître les opérateurs et les types de production locaux, pour s'assurer qu'ils pourront satisfaire aux besoins
    Manger Bio 35 est le seul opérateur à fournir exclusivement en produits bios locaux l'ensemble du territoire d'Ille-et-Vilaine.

    2) Découper son marché en lot très fins
    Découper son marché en lot très fins permet aux petits opérateurs locaux de répondre aux appels d’offre. Il ne s’agit pas de favoriser les acteurs locaux mais de lever les freins à leur participation aux marchés publics et de leur donner leurs chances face à de plus grosses structures.
    Il est ainsi possible :
    • D’allotir par type de denrées (légumes, volailles, fruits…)
    • D’allotir selon la nature des produits (fruits de saison, légumes frais…)
    Là encore, bien connaître son environnement économique permet de favoriser un découpage adapté.

    3) Définir des conditions d’exécution adaptées


    L’article 14 du code des marchés public rend possible d’insérer dans le cahier des charges des conditions d’exécution du marché.
    Ces conditions d’exécution du marché peuvent être fondées sur des critères environnementaux. Cela permet de privilégier des modes d’approvisionnement respectueux de l’environnement.
    Pour que ces critères ne soient pas perçus comme discriminatoires, il est impératif de pouvoir démontrer leurs liens avec l’objet du marché.

  • Il est possible de s’assurer que les opérateurs locaux ont bien connaissance du marché.
    Il est possible de prévoir une publicité qui aille au-delà de la seule publication du marché au sein du Bulletin officiel des annonces de marchés publics. Il est par exemple possible de publier les marchés sur les panneaux communaux.

  • Ne pas évincer directement les petits candidats
    Si l’article 52 du code des marchés publics impose de ne retenir que les offres des candidats qui justifient des capacités professionnelles, techniques et financières mentionnées dans le règlement de la consultation, l’acheteur public doit cependant veiller à ce que les capacités exigées soient limitées au strict nécessaire, et non disproportionnées par rapport à l’objet du marché de façon à ne pas évincer les petits candidats.
    Utiliser une pluralité de critères pour choisir les offres
    L’article 53 du code des marchés publics prévoit une pluralité de critères sur lesquels l’acheteur public peut se fonder pour attribuer le marché au candidat ayant présenté la meilleure offre.
    Il est possible de prévoir des critères qui valorisent indirectement les produits locaux du fait de leurs caractéristiques propres.
    Les critères environnementaux, de qualité, de goût et de saisonnalité des produits sont des critères à même de favoriser l’approvisionnement en produits locaux.
    Depuis l’adoption du décret n° 2011-1000 du 25 août 2011, « les performances en matière de développement des approvisionnements directs des produits de l’agriculture » sont un critère qui peut être pris en compte comme critère d’attribution des marchés publics.
    Ainsi, à offre égale par ailleurs, les groupements de producteurs ou les opérateurs qui sont en approvisionnements directs peuvent bénéficier d’un avantage sur leurs concurrents lorsque ce critère est pris en compte.
    Utiliser la possibilité de négocier dans le cas de marché ressortant de procédures adaptées
    Cette possibilité permet aux candidats d’adapter des offres aux besoins exacts de l’acheteur et de candidater utilement.
    Pour l’acheteur cela permet de mettre en concurrence les entreprises capables de réellement satisfaire ses besoins et pas seulement celles en capacité de répondre à l’offre.
    Là encore les acteurs locaux peuvent y trouver un avantage.
    Pour se procurer des conseils et les guides élaborés par le Ministère de l'Agriculture pour favoriser l'approvisionnement local :
    http://agriculture.gouv.fr/ministere/guide-favoriser-lapprovisionnement-local-et-de-qualite-en-restauration-collective

La maîtrise des coûts

Aujourd’hui, tel qu’est construit le système agricole et alimentaire français, les produits biologiques sont plus chers que les produits standards.

Ce surcoût est très variable, car il dépend de la situation de départ, très différente d’un établissement à un autre. Cependant, il est souvent de l’ordre de 30% des coûts matières.

Cependant, des solutions existent pour limiter, sur un ensemble de repas, le surcoût des produits biologiques.

  • Introduire petit à petit des aliments bios permet de plus facilement lisser ses coûts qu’en démarrant directement avec l’instauration de repas bios.
    Ainsi il est possible de commencer par quelques produits emblématiques de l’offre régionale par exemple : produits laitiers, pain, pommes…

    Nous sommes là pour vous conseiller et décider avec vous des produits bios à commander les plus adaptés à votre fonctionnement !

  • Pour maîtriser son budget il est important de ne pas copier-coller les menus habituels et de les transférer en bio.

    Il est donc possible de les recomposer en favorisant les légumes de saisons et locaux, en passant à des menus à quatre éléments, en proposant des menus alternatifs ou semi-alternatifs, en réduisant la part de viande au profit des protéines végétales mais aussi en respectant strictement les grammages préconisés par le GEMRCN.

  • Nous sommes là pour vous conseiller et vous orienter vers le choix d’un produit plutôt qu’un autre, en fonction des prix pratiqués selon la saison et les disponibilités.

  • Certaines collectivités décident de prendre en charge une partie de ce surcoût, c’est notamment le cas de la Région Rhône-Alpes pour la restauration des lycées. Des villes font également ce choix politique pour leur restauration municipale.
    Pour les restaurants scolaires, vous pouvez également bénéficier d’une aide majorée pour les produits laitiers bio dans le cadre du programme de soutien à la consommation de produits laitiers en restauration scolaire géré par FranceAgriMer.

Nos partenaires qui peuvent vous aider

Manger Bio 35 est une aventure collective. Depuis la création du groupement, nous nous appuyons sur un réseau de partenaires ancrés sur le territoire breton afin de faciliter l’introduction régulière et progressive d’une alimentation biologique, saine et de proximité en restauration collective et commerciale.

  • L’association Initiative Bio Bretagne est une plate-forme, un réseau d’entreprises et d’acteurs bretons souhaitant contribuer au développement et à la promotion de la filière Agriculture Biologique et des produits biologiques et renforcer leur développement économique.

    IBB consacre une partie de ses missions à promouvoir l'approvisionnement des restaurations collectives en produits bios.

    Ses ojectifs en la matière sont :
    • Sensibiliser les collectivités, cuisiniers, élus, parents d’élèves… aux produits Bio et aux principes et valeurs associés (saisonnalité, approvisionnement régional…)
    • Faciliter la relation entre les acheteurs et les fournisseurs Bio bretons
    • Valoriser l’offre régionale des fournisseurs

    Ces actions sont principalement réalisées grâce au programme "Il fait bio dans mon assiette" et à la charte du même nom. C'est une charte régionale des engagements réciproques entre les acteurs de la filière Bio et de la Restauration Collective pour l’intégration d’ingrédients Bio dans les repas en Bretagne. Elle promeut un projet global d’établissement visant à poursuivre l’objectif du Grenelle de l’environnement d’introduire 20% de produits Bio (en valeur) en Restauration Collective, objectif réaffirmé en 2013 par le programme national “Ambition Bio 2017″
    https://www.bio-bretagne-ibb.fr/restauration-hors-foyer/il-fait-bio-dans-mon-assiette/
    Plusieurs outils sont mis à votre disposition par IBB afin de vous aider à vous approvisionner en produits bios : https://www.bio-bretagne-ibb.fr/restauration-hors-foyer/il-fait-bio-dans-mon-assiette/

    La charte "Il fait bio dans mon assiette" : Proposez à vos élus / responsables de signer la Charte pour valoriser votre démarche d’introduction de produits Bio et participer au développement de l’Agriculture Biologique et des produits Bio dans notre région ! : http://www.bio-bretagne-ibb.fr/wp-content/uploads/IBB-CharteIlFaitBioDansMonAssiette-2015.pdf

  • Agrobio 35 dépend du réseau GAB (Groupement des Agriculteurs biologiques) - FRAB (Fédération Régionale des Agriculteurd Biologiques).

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